J'étais sûre que ton livre plairait à ta prof de francais, nakikatana, par contre je ne comprends pas trop pourquoi elle trouve qu'il y a trop de morts... Pour ma part, je trouve ton livre très bien équilibré
Puisque tu as envie de lire la suite de mon livre, je vais exaucer ton voeu
C'est parti !
Encore sous le choc de ce qui s'était passé dans les quinze dernières minutes de mon existence, je me glissais sous l'eau encore froide de la douche. Mes parents me cherchaient-ils déjà ? Et si ils me retrouvaient ? Je chassais rapidement ces idées de la tête, quand ma main me brûla soudainement.
Je refoulais un cri. Le sang avait à peine commencé à coaguler, mais la terre restante salissait ma main et bloquait la cicatrisation. Malgré la douleur, je la rincais abondamment.
Je me lavais le corps et les cheveux, puis sortis de la douche et me préparais afin de redevenir un minimum présentable. J'enfilais ma robe - elle était verte - et me peignais les cheveux, puis sortis.
Il n'était plus dans la chambre. J'en profitais pour examiner plus précisément les lieux. Son lit était situé dans le coin à côté de la fenêtre, qui donnait sur la petite ruelle et le jardin. Il avait mis de l'ordre dans sa chambre pendant mon absence, et sa guitare était maintenant adossée à son lit. C'était une folk, mes préférées. je m'approchais de la guitare pour en examiner les dessins. Ils étaient assez fins, et simples. Son skate n'était plus dans la pièce.
Je m'approchais ensuite de la fenêtre. L'avenue, un peu plus loin, était bondée. Les voitures se collaient, chacune voulant aller plus vite que l'autre pour atteindre en premier le rond point.
Je m'amusais à la contemplation de la route, quand la porte de la chambre s'ouvrit. Je me retournais et vit Mallory me regarder curieusement de la tête aux pieds.
- Ca change de la boue, commenta-t-il avec son fameux sourire en coin.
Je lui répondis par un sourire timide mais flatté.
Il me tendit une paire de chaussons.
- J'ai dégoté ça pour toi, me dit-il, toujours souriant.
Il s'approcha de moi et me les tendit. Je tendit ma main valide et frisonnais quand celle-ci effleura la sienne pour saisir les chaussons. Cela ne le gêna pas et ne fit qu'agrandir son sourire. Je les enfilais et le regardai à nouveau, souriant à mon tour.
- Qu'est-ce que tu as dit à tes parents pour qu'ils ne crient pas d'horreur quand tu leur à raconté mon état ?
Il me regarda, un peu surpris de cette question, parut hésiter un instant, puis se lança.
- Je ne leur ai rien dit sur ce qui s'était passé. Je leur ai dit que tu étais ma petite amie. Ils ne t'auraient pas laissée rentrer.
Il regarda ma réaction et s'esclaffa quand il vit mes yeux se perdre dans le vide un instant, puis se ressaisir pour contempler son visage. Puis il partit dans la salle de bain. J'entendis des placards s'ouvrir et se fermer, puis il revint avec du sparadra et une lotion à l'alcool.
- Je crois qu'on devrait arranger ça, me dit il en regardant brièvement ma main puis en reportant son regard sur mon visage.
Sur ce, il me fit signe de m'assoir sur le lit et me prit la main pour contempler les dégats. Je gémis.
- Eh bien, me dit-il, ils ne t'ont pas loupée !
Il versa la lotion sur ma main, et j'étouffais un cri de douleur.
- Désolé, s'excusa-t-il.
Il dût recommencer l'opération plusieurs fois, pour bien désinfecter la blessure, puis me banda la main avec le sparadra.
- C'est bon, m'annonca-t-il ensuite.
Je me détendis, desserrais les dents puis le regardais et dit pour la troisième fois de la journée :
- Merci.
Il m'adressa un large sourire et s'assit à côté de moi.
- Il faudra qu'on passe à l'hopital avant ce soir, pour voir si il n'y a pas de dégats trop importants. me dit-il ensuite, un sursaut d'inquiétude apparaissant soudainement puis disparaissant aussi vite qu'il avait dit ces mots.
Le silence tomba dans la petite pièce.
- Pourquoi m'as tu appelé moi et pas quelqu'un d'autre ? me demanda-t-il après quelques secondes.
Ce n'était pas un reproche. Je le vis au ton de sa voix. Il parraissait plus curieux qu'accusateur. Je ne reconnus même pas de reproche au son de sa voix. Ou alors mélangais-je tout en sa présence ?
- Eh bien, commencais-je, hésitante, J'ai d'abord pensé à mes meilleures amies, mais c'est là que mes parents auraient cherché en premier. Je ne voulais pas voir ma famille, même si ce n'était pas mes parents, ajoutais-je avec amerture et rage. Et puis, tu étais le seul de mon répertoire de téléphone à être inconnu de mes parents et pas trop loin de chez moi.
- Tu as mon numéro dans ton répertoire ?
Sa voix était mêlée d'amusement et d'étonnement. Mince. J'avais fait une erreur. Qu'allait-il penser de moi ? Soudain, je me remémorais qu'il m'avait appelé par mon prénom quand il avait décroché. J'avais un argument contre lui.
- Et toi, comment tu savais que c'était moi quand tu as décroché ?
Il marqua un temps d'arrêt, comme s'il réfléchissait à ce que je venais de lui dire, puis s'esclaffa en rougissant très légèrement.
- Tu marques un point, reconnu-t-il, amusé.
Je ne voyais pas ce qu'il y avait de drôle, mais malgré moi je m'esclaffais avec lui. Son rire était cristallin et pur et me fit divaguer dans les effluves du bonheur. J'étais heureuse. Heureuse d'être avec lui, même si il ne passerait jamais rien, même si il ne pourrait jamais me donner ce que j'attendais de lui, car il ne m'aimait pas. Le seul fait d'être avec lui me rendait heureuse. Je ne l'avais jamais été autant depuis longtemps, d'aussi loin que je m'en souvienne. Peut-être ne savais-je pas avant ce qu'était le bonheur.
- Et bien disons que si tu me permets de t'avoir dans mes contacts, je te permets de m'avoir dans les tiens, ajouta-t-il, après quelques minutes passées à s'esclaffer sans raison apparente.
-Ca marche, répondis-je avec beaucoup d'enthousiasme, peut-être même un peu trop.
Il ne sembla pas remarquer mon explosion de joie, car il ne me regarda pas comme si j'étais une folle furieuse sortie tout droit de l'asile. A moins que ... non, c'était absolument absurde qu'il puisse penser la même chose que moi. Et pourtant... quel intérêt cela aurait il pour lui de m'avoir dans ses contacts si il n'attendait rien de moi ?
L'explication était toute simple et de toute manière, elle était la seule possible : je divaguais complètement et j'étais une folle.
- Alors, me dit-il, un large sourire aux lèvres, tu t'es familiiarisée avec les objets de la chambre ?
Je sentis un raté dans mon rythme cardiaque. Me familiariser avec les objets de la chambre ? Mais quel jeu jouait-il ?
- Pardon ?
- Il faut bien que tu t'y habitues, répondit-il, comme si c'était évident. Ce n'est pas comme si tu allais retourner chez tes parents dès demain !
Il avait l'intention de me garder chez lui jusqu'à nouvel ordre ? Et ça n'avait pas l'air de le gêner ? Mon coeur s'emplit tant de joie que je crus un moment que j'allais exploser. Quel miracle était soudainement arrivé pour qu'il réagisse ainsi ?
- Et bien, dis-je lentement après de longues secondes de silence, j'ai vu que tu avais une guitare...
Un large sourire se dessina sur ses levres. Il se pencha sur le bord de son lit, attrapa la guitare et me la tendit délicatement.
- Voyons ce que tu sais faire, me défia t-il, son sourire plus grand que je ne l'avais jamais vu auparavant.
Mes yeux cillèrent devant tant de charme. Son visage d'ange ne m'avait jamais semblé aussi beau. Je m'emparais de la guitare et jouais le seul air que je connaissais, Liberta de Pep's. Malgré le déploiement de mes plus grands efforts de concentration je ne pus pas faire plus de la moitié des accords justes. Quand j'eus fini mon morceau massacré, je n'osais pas lever les yeux vers lui et pris soin de cacher mon visage derriere mes cheveux.
Je l'entendis s'esclaffer en voyant que je ne relevais pas la tête.
- Pas la peine de te cacher, s'esclaffa-t-il, je te vois !
Rouge de colère qu'il se moque de moi ainsi, je relevais brusquement la tête vers lui et le toisai. Pour la première fois depuis longtemps, ses prunelles marron foncé ne m'intimidèrent pas. Je devais être bien plus en colère que je le pensais, car ma voix éclata dans le silence soudain de la pièce.
- Voyons voir ce que toi, tu es capable de faire quand la personne à coté de toi te reluque à t'en faire perdre la raison, lui lançais-je d'une voix provoquante et irritée
Ma main valide lui tendit automatiquement la guitare tandis que mes pensées éclatèrent dans ma tête.
Mais qu'est-ce qui m'avait pris de lui dire ça ? Me reluquer ? Qu'est-ce qui pouvait me faire penser qu'il me reluquait ? J'allais certainement devoir surveiller mon inconsient, afin que je ne dise plus ce que je voulais dire mais ce qu'il fallait que je dise, pour que ça redevienne cohérent avec la réalité.
Cependant je vis qu'il n'avait pas pris la guitare, et que ses joues avaient légèrement rougit. Avais-je inconsiemment dit la vérité ? Mallory m'avait-il vraiment regardé de cette manière ? Je chassais rapidement cette idée de ma tête, sachant pertinemment que c'était impossible, et lui retendis la guitare avec insistance. Je voulais qu'il se sente provoqué et défié, lui aussi. Je voulais qu'il voie ce que ça faisait de se faire déconcentrer par quelqu'un qui vous regarde sans arrêt pendant toute votre prestation sans jamais vous quitter du regard.
Quand il vit mon geste d'insistance, il se décida enfin à prendre la guitare. Il réfléchit quelques instants, comme si il cherchait quel morceau jouer, puis il se mit à jouer.
J'aurais voulu vous dire quel morceau il joua en cette fin d'après midi dont je me souviendrai toujours, mais je fus tout simplement incapable de me concentrer sur l'air de la musique. Tout ce que je peux vous dire c'est que je n'ai jamais entendu une truc d'aussi beau. Je ne sais pas si vous avez déja vu l'homme de votre vie jouer de la guitare, mais je vous assure que c'est absolument fascinant.
Il était encore plus beau quand il était concentré. Son regard chocolat redoublait d'intensité, et la concentration déformait ses traits en une moue absolument divine. Ses doigts glissaient sur les cordes avec une souplesse et une rapidité incroyable. De temps à autres, il froncait légèrement les sourcils et ses traits se raidissaient une fraction de seconde avant de reprendre leur expression initiale. J'aurais pu regarder ça pendant des heures. Mon coeur s'emballa, et battait tellement fort que je craignis un moment que Mallory l'entende marlgré la résonnance de la guitare.
Le morceau dura cinq minutes environ, mais c'était bien trop peu pour moi. Je ne m'en rendis pas tout de suite compte et je continuai a fixer alternativement ses mains et son visage. A la fin de son morceau, Mallory ne releva pas tout de suite la tête. Il continua a fixer les cordes de sa guitare, le regard vide, puis ferma les yeux et inspira une grande bouffée d'air. Il rouvrit ensuite les yeux qui se posèrent automatiquement sur mon visage. Ce réflexe me fit perdre mes moyens.
- Voilà, me dit-il avec un sourire victorieux.
- Ce n'est pas juste ! rétorquais-je, tu fais de la guitare depuis plus longtemps que moi.
Il s'esclaffa, puis me regarda de nouveau.
- Dans ce cas, nous allons remédier à ton manque d'expérience, décida-t-il.
Sur ce, il me redonna la guitare, passa sa main derrière mon dos et placa mes doigts sur la tablature. Puis il prit délicatement mon autre main - celle qui n'était pas valide - et la fit gratter les cordes de la guitare. Un accord magnifique retentit dans la pièce. Ou alors était-ce moi qui divaguais ?
- Ca, c'est un do mineur, me dit-il
Il positionna mes doigts autrement et commenca à m'apprendre un air. Je l'écoutais de toute oreille, mais malgré cela j'avais peur de ne pas retenir ce qu'il me disait.
"Concentre toi !", me répétais-je sans cesse tandis qu'il m'expliquait comment enchainer les accords sans faire trop de dégats aux tympans des spectateurs. Mon regard se perdit malgré moi, et tout mon être se concentra sur les quelques centimetres carrés de mes mains qui étaient en contact avec les siennes. Je déployai des efforts surhumains pour me reconcentrer sur ses explications.
Après un petit quart d'heure de concentration extrème, je pus enfin jouer cette fameuse mélodie qu'il s'évertuait sans le savoir à m'apprendre.
- On dirait que tu n'es pas du tout avec moi, remarqua-t-il alors que mon regard se perdait une nouvelle fois dans le vide en contemplant ses traits parfaits.
Je piquai un fard. Décidément, l'effet qu'il me faisait était très nocif pour mes neurones. Il fallait vraiment que je remédie à cela.
- Si, si, dis-je, perdue, c'est juste que ...
" je divague complètement dès que je te regarde". Cela étaient les mots que j'avais le plus envie de lui dire. Le seul probleme était que je ne pouvais pas lui dire, pour la très simple raison que sinon, il se jetterait par la fenetre pour échapper à la folle furieuse que j'étais devenue. Il faudrait vraiment que j'aille voir un spécialiste pour qu'il me trouve un remède.
Seulement, l'inconvénient était que je ne pourrais désormais plus sortir d'ici sans être accompagnée par au moins une voire deux personnes. Il ne me restait donc qu'une seule option : mentir.
Et c'était bien la seule chose que je n'avais pas envie de faire en ce moment.
Et bien, j'allais devoir trouver quelque chose à lui dire pour expliquer ma phrase absurde.
-... ça me fait bizarre de connaitre un autre air, depuis le temps que je voulais en connaitre un autre ...
C'était l'argument le plus minable que j'avais jamais donné.
Forum
#76 Le 24-09-2009 à 18h59
#77 Le 02-10-2009 à 17h57
MissLP2I,
je suis désolée, mais je ne peux pas faire, hélas, la suite de mon livre :'(
Je n'ai plus d'imagination mais je VEUX A TOUT PRIX LIRE LA SUITE DE TON LIVRE QUI EST PAR AILLEURS PASSIONANT!!!!!
#78 Le 02-10-2009 à 21h17
Voilamon poeme:
Quelqu'un sort de nulle part
Il a l'air triste
Sur son visage, la joie devait etre rare
Cet homme est pianiste
Pianiste de la vie
De la vie des coeurs
Il pianote sur ses caries
Il n'a pas assez d'argent pour l'heure
Pour payer le dentiste
Le pauvre pianiste
Son regard parraissait loin
Loin deriere les ombres
Loin dans les coins
Les coins sombres.
Le piano était son seul savoir-faire
Mais
Il savait peu-etre se taire.
Je le trouve un peu triste mais aussi je l'ai inventé en 15 minutes alors...
Sinon il est bien
#79 Le 02-10-2009 à 21h43
Ah ça me fait toujours autant plaisir de vous lire !! Vous avez vraiment de vrais talents !!!!
Je vais essayer d'écrire un peu cette semaine vu que j'ai du temps !!!
#80 Le 03-10-2009 à 17h48
missLP2I a écrit :
coucou a tous
merci beaucoup pour vos quelques MP et vos messages sur le forum je suis contente que le début plaise
comme promis, voici la suite de mon livre ^^
bonne lecture !
J'avais jeté tous les vêtements que je pouvais dans le premier sac que j'avais trouvé, puis, silencieusement, j'avais ouvert la baie vitrée et j'étais sortie de ma chambre à pas de loup, par ma fenêtre entrouverte.
Il pleuvait des cordes, et je n'avais rien pour me couvrir, mais cela m'importait peu. Il fallait juste que je quitte ces êtres monstrueux et au coeur de pierre qu'étaient mes parents, et la pluie allait m'aider. Je passerais par le fond du jardin et resterais ainsi inaperçue.
Mais où aller ? Voilà la seule question que je m'étais posée. Je m'étais emparée de mon portable afin de considérer les différentes options possibles.
Peut être mes meilleures amies, pour commencer. Sarah ? Je me serais retrouvée ici aussi sec, mes parents auraient cherché chez elle en premier. Morgane alors ? C'est le deuxième endroit ou ils m'auraient cherché, et mon amie avait largement assez de problèmes comme ça pour que je lui en rajoute un, surtout en devinant l'ampleur qu'il risquait de prendre. Et Charlène était bien trop loin de chez moi pour que je puisse aller chez elle.
Mais où aller dans ce cas ? Désespérée, j'avais continuer à consulter nonchalamment les différents contacts de mon répertoire, quand mon regard s'arrêta sur un nom en plein milieu de ma liste.
Une idée m'avait soudain traversé la tête, et je tressaillis quand je découvrai que j'étais entrain d'appeler Mallory.
Mallory.
C'était absolument absurde de l'appeler. Il m'aurait rejeté comme il m'avait rejeté il y a trois ans de cela, alors que je lui avais avoué ma flamme. Depuis cette déclaration ratée, je ne lui avais jamais reparlé, bien que mon amour pour lui m'avait réduite a un pauvre tas de chair et d'os qui avait offert son coeur sur un plateau d'argent a celui qui l'obsédait depuis 6 mois. Cette obsession n'avait pas diminué en trois ans, bien que j'ai tenté de vains efforts pour me mentir sur mon amour pour lui. Jusqu'à ce que, ne tenant plus face au fardeau que j'avais tenté de supporter, je l'avais dans un vain espoir demandé en amis sur facebook, que j'utilisais en cachette de mes parents. Et, par un miracle que je ne m'expliquais toujours pas, il avait accepté. Depuis, nous avions échangé quelques mots sur MSN. Autrement dit, je m'élancais en l'appelant dans un gouffre sans fond dont je ne sortirais pas vivante, au niveau sentimental comme au niveau physique, car si mes parents me prenaient dans cette fugue improvisée, ils ne m'épargneraient certainement pas une autre "punition", ou voire pire.
Et pourtant je l'avais appelé, et mon instinct avait été bizarrement sûr de lui.
Deux sonneries suffirent avant qu'il ne décroche.
- Allô, Manon ?
Manon ? Comment savait-il que c'était moi ? M'avait-il ajouté dans ses contacts ? S'intéressait-il aussi à moi, ressentait-il ce que je ressentais pour lui, aussi faible cela fût-il ?
Ma respiration s'était arrêté, mon coeur s'était emballé, une bouffée de plaisir m'avait submergée quand il avait prononçé mon nom . Mais je ne pouvais pas me concentrer sur ça. Il fallait que je me sorte d'ici au plus vite, peut importe qui m'emmènerait loin de cet enfer.
- Il faut que tu viennes me chercher, avais-je paniqué. Tout de suite.
Mes paroles avaient du le surprendre, car je n'entendis pas de réaction à l'autre bout du fil, même si je ne lui en laissais pas vraiment le temps.
- Ils m'ont torturée ! avais-je dit, luttant pour que ma voix ne passe pas dans les cris aigus, au cas où mes parents pourraient m'entendre. Je ne pus cependant refouler mes sanglots. Mes larmes envahirent une nouvelle fois mes yeux, qui se perdirent dans le vide, espérant n'importe quelle réponse de sa part. Seule sa voix pourrait me faire reprendre le contrôle de moi-même. Ils m'ont scarifié la main avec une aiguille !
J'avais pleuré. Comment aurais- je pu réagir autrement ?
Mais il y avait une chose à laquelle j'avais réfléchi, à ce moment là, et également un peu tard. Que lui dirais-je dit si il disait non ? Inventer une excuse pour justifier mon appel incensé, que seul un fou ou une folle comme moi aurait pu croire, tant c'était absurde? Dire que ce n'était rien, que je lui avais fait une blague ? Le supplier encore et encore, risquant de perdre le temps le plus précieux de toute ma vie ? Mais je n'avais pas eu besoin de me poser cette question, car la voix mielleuse de Mallory retentit dans le combiné.
- J'arrive toute suite. On se retrouve où ?
Avait-ce été moi, ou sa voix avait-elle été pleine d'inquiétude et de compassion, voire de ... souffrance ? En temps normal, j'aurais sauté au plafond de joie, mais je n'avais ni le temps, ni la possibilité, car je n'étais pas à l'intérieur. Cependant, mon cerveau se remplit d'un océan de calme et d'espoir quand sa voix était arrivée à mes oreilles. Elle avait eu exactement l'effet que j'espérais. J'avais ainsi réussi à reprendre le contrôle de moi même, cependant je sentis dans mes paroles que la panique et la peur étaient toujours présentes.
- A l'église du bourg. Vite.
Sur ce, j'avais raccroché. Le temps qu'il me restait avait été trop précieux pour que je ne m'étale en paroles de remerciement. J'aurais largement le temps de le remercier une fois que je me serais sortie de la. Si je me sortais de là.
J'avais donc entreprit la traversée de mon jardin. L'eau entrait dans mes chaussons qui prenaient ainsi que mes pieds une couleur marron boueuse. J'étais trempée jusqu'aux os et mes cheveux ruisselaient de pluie, mais cela m'importait peu. Je voulais juste fuir ces monstres dans la maison de mes parents qui me torturaient à l'aiguille pour me punir d'avoir dit la vérité. J'étais passée par leur bureau, qui consituait le meilleur camouflage pour traverser le reste du jardin. Puis je m'étais enfuie dans la rue, détalant du plus vite que je pouvais, ne regardant rien que les caillous qui avaient échappé au goudron défoncé de ma rue.
Et maintenant je fuyais et n'aurait plus comme souvenir de chez moi, de ma famille, que du sang et des larmes. Et je fuyais vers ma liberté. Du moins je l'espérais.
Je ne tardai pas à rejoindre l'église de mon bled, St Yrieix. Cette petite ville de huit mille habitants était devenu un enfer pour moi.
Je voulais regarder ma main, pour voir si le résultat des oeuvres de mes parents étaient convaincants, ou même la bouger, pour voir si aucun nerf n'avait été touché, mais j'avais trop peur de savoir ce qui s'était écrit ou dessiné sur ma main.
Une voiture arriva et klaxonna à mon attention. Sans regarder quelle genre de voiture Mallory avait la possibilité de conduire, je traversai le carrefour en courant et m'engouffrai dans la voiture.
j'espere que cette suite vous a plu ^^
Hey mon vrai prénom c'est Mallory avec le même orthographe
Fille^^
Dernière modification par Nana-K (Le 03-10-2009 à 17h49)
#81 Le 18-10-2009 à 11h35
coucou a tous,
je suis désolée pour cette absence prolongée mais j'ai rencontré quelques petits problèmes de connexion et je n'ai pas pu me connecter sur cromimi depuis près d'un mois =S
Pour me faire pardonner, voici la suite de mon livre. J'espère qu'il vous plaira
bonne lecture
Nos regards se croisèrent et mes yeux se perdirent dans les profondeurs des siens. Cette couleur marron foncé, presque chocolat, était la chose la plus reposante qu'il m'était donné de regarder. Je repensais à cette histoire de vampires si parfaits et me demandais bêtement si Mallory pouvait faire partie d'eux si ils existaient. Après une courte réflexion, je concluais qu'il avait toutes les caractéristiques voulues. Ses pupilles, d'un noir profond, me fixaient avec un mélange de concentration et semblaient ... en fait, ils semblaient aussi perdus que les miens. La question que je me posais en les contemplant ainsi était "Mais que pense cette sublime paire d'yeux qui me dévisage avec autant d'intérêt ?" Instinctivement, comme si je voulais mieux les voir, je m'approchais de quelques centimètres de son visage magnifique.
Sa réaction fut lente, à moins qu'il ne l'aie voulu ainsi, et surtout inattendue. Quand il vit que je m'approchais de lui, il ne bougea pas, comme si il ne comprenait pas ce que je voulais. Puis, très délicatement, il leva sa main du lit. Je m'arrêtais, remarquant son geste, et il reposa sa main. Cependant, il imita mon rapprochement, et nos visages se retrouvèrent à quelques centimètres l'un de l'autre. Ma respiration s'intensifia, mon coeur se mit à battre la chamade. Je marquais un temps d'arrêt dans ma respiration, avant de remarquer que je ne n'étais pas la seule a respirer fort. Sa respiration suivait la mienne. Que pensait-il ? Qu'avait-il en tête ? Nous nous regardions toujours, chacun n'osant pas bouger de peur de rompre cet instant magique.
Mon regard se porta inconsiemment à ses lèvres. Je les dévorais du regard, m'imaginant m'approcher encore et encore jusqu'à les effleurer des miennes...
Sa main effleura ma main valide, hésita, et, voyant que je ne rejetais pas son geste, enveloppa ma main avec douceur. Je frissonnai de plaisir et reportais mon attention sur ses yeux. Je lui adressais un grand sourire en guise de remerciement. Sa main s'avança alors sur la mienne et remonta très lentement le long de mon bras. Je levai a mon tour ma main et la dirigea très lentement vers son visage.
Je n'eus pas fini mon geste qu'il m'enlaca soudainement par la taille et me plaqua contre lui. Nos visages étaient a quelques milimètres l'un de l'autre. Son haleine fraiche arrivait jusqu'à ma bouche qui s'entrouvrit d'elle même. Tout mon être était transi par le désir de toucher son visage, de plaquer mes lèvres contre les siennes, de l'embrasser jusqu'à en perdre haleine. Ce désir fut bien vite satisfait.
Comme si il devinait mes envies, Mallory resserra tendrement son étreinte, puis, avec la main qui lui restait, écarta une mèche de cheveux qui s'égarait sur mon visage et la placa derrière mon oreille. Sa main se retira ensuite légèrement, comme si elle voulait quitter mon visage. Mais au lieu de reprendre sa place initiale - le lit-, elle épousa doucement la forme de mon visage et l'attira vers le sien.
Je ne trouverai jamais de mot assez fort pour décrire ce qui se passa quand ses lèvres rencontrèrent les miennes. Une onde de choc pareille à un séisme traversa mon corps de la tête au pieds. Mon esprit entier se trouva vidé, et tout devint détails secondaires et inutiles : ma blessure, mes parents, les problèmes, les bons moments, tout sans exception. Il ne restait plus que lui et moi.
Nous deux.
Nos lèvres étaient soudées. C'était comme si rien ni personne ne pourrait nous séparer. Notre étreinte dura quelques minutes, puis Mallory stoppa brusquement notre embrassade. Surprise, je me repositionnais à une distance raisonnable de lui. Mes yeux étaient perdus dans le brouillard et je n'entendais rien que sa respiration. Soudain, tout me revint et je réalisais que quelqu'un était entré dans la chambre. Je piquai un fard quand je vis qu'il s'agissait de sa mère.
Elle referma la porte derrière elle et regarda curieusement la chambre, remarqua mon sac et mes affaires, et enfin me remarqua.
- Bonjour, dit-elle, hésitante, après m'avoir consentieusement observée de la tête aux pieds.
Je me demandais un moment pourquoi elle n'avait pas hurlé en voyant mon sac rempli de vetements tachés de sang, puis me souvins que je les avais oublié dans la salle de bain.
La mère de Mallory remarqua ensuite ma main.
- Mauvaise chute ?
Mon esprit s'emplit soudain de panique. Que devais-je répondre, ou plutôt qu'est-ce que Mallory aurait voulu que je réponde ?
J'étais sur le point d'inventer une excuse quelconque quand il lacha promptement.
- Ses parents lui ont fait ça .
Il regardait fixement sa mère, le regard grave et l'air sûr de lui, et m'enlaca par la taille, délicatement mais fermement, comme si il voulait me protéger d'un quelconque danger, bien que je ne vis rien qui puisse être dangereux aux alentours.
Puis je vis l'autre lueur qui composait son expression.
La haine. Il haïssait mes parents pour ce qu'ils m'avaient fait, et cette lueur m'apparu si promptement que j'eus l'impression qu'il les haïssait plus que moi.
Oui, c'était ça.
Il les haïssait plus que moi, tellement qu'on y voyait comme une envie de tuer.
Il voulait les tuer.
Cette révélation me fit frissonner de terreur. Voir qu'il serait prêt a cela pour me venger me bouleversa. Je ne m'étais pas attendu à tout cela de sa part, et encore moins qu'il voudrait me venger. Sentant ma tension soudaine, Mallory me regarda d'un air inquiet et resserra son étreinte en tournant son regard vers sa mère, qui était restée bouche bée de stupeur. Elle porta sa main a sa bouche et j'eus l'impression qu'elle refoulait un cri. Puis elle respira bruyamment en haletant quelques minutes, afin de retrouver ses esprit. Son visage était devenu livide devant l'assurance déstabilisante de Mallory. J'eus l'envie de me lever, de lui dire que tout allait bien, que je ne souffrais pas tant que cela, mais je savais pertinemment que Mallory ne me lacherait pas.
- Ce n'est pas si grave que ça, dis-je, voulant qu'elle reprenne quelques couleurs.
- On ne peut pas la ramener chez elle, continua Mallory en ignorant mon intervention, les dents sérrées et la voix rageuse.Ils la tueraient, ajouta-il, et je sentis ses membres se raidir, et son visage était tordu par la haine et l'envie de vengeance.
Non, il ne me laisserait jamais partir. Il ne me laissera jamais retourner chez mes parents, ni les voir. Jamais. Il ne me laisserait même pas sortir de la pièce sans lui.
Sa mère était toujours plantée au milieu de la pièce, ne sachant que dire. Pendant de longues minutes, la chambre sombra dans le silence le plus complet.
- Que... qu'est-ce qui s'est passé ? réussi enfin a articuler sa mère. Elle se dirigea vers le bureau, prit la chaise et s'effondra dessus, toujours aussi pâle.
Je voulus répéter que ce n'était pas grave, mais Mallory semblait sur le point de craquer, aussi je décidai de dire la vérité et de répondre à sa place.
-Ils ... ils m'ont scarifié la main avec une aiguille, dis-je, luttant pour ne pas montrer la souffrance que ces quelques mots m'infligeaient. Je ne pus cependant m'empêcher de haleter, et sentis mon coeur s'affoler de peur et de terreur.
Dès que je prononcais ces mots, je sentis la lutte intérieure de Mallory pour rester calme. Je décidai de tenter un moyen de le calmer, et cherchai à plonger mon regard dans le sien. Je tournais la tête vers lui et le regardai fixement jusqu'à ce qu'il tourne le regard vers moi. Je l'implorai silencieusement de se calmer en instensifiant mon regard. Cela eu l'effet escompté, mais Mallory m'attira contre lui et m'entoura de ses bras. Il tourna son regard vers sa mère et attendit une réaction de sa part. Le contact de son corps contre le mien m'apaisa, et je me détendis. Sa mère, par contre, ne fit que se raidir encore plus.
- Il faut l'emmener à l'hopital, dit-elle, hésitant encore plus. Ce n'est peut-être pas si grave ...
- Elle ne partira pas, l'interrompit fermement Mallory. Il avait prononcé lentement ces mots, l'un après l'autre et avec une telle intensité que j'eus l'impression que les murs de la chambre tremblèrent. Puis il se tourna vers moi :
- Ca te fait mal ? me demanda-t-il une nouvelle fois.
Je me concentrai sur ma main. Je tentais de la bouger, mais au moment où je la déplacais un élan de douleur me traversa de la tête aux pieds.
- C'est supportable, mentis-je d'une petite voix, retenant un gémissement.
- Je m'occupe de l'hopital, décida Mallory avant que sa mère n'ai pu dire quoi que ce soit. Demain nous irons porter plainte, me dit-il ensuite, avant de reporter une nouvelle fois son regard sur sa mère. Coupe le téléphone et ne laisse entrer personne, lui ordonna-t-il fermement. Sur ce, il se leva, débrancha le téléphone de sa chambre et se rassit sur le lit. Il prit ma main valide et la pressa entre les siennes en me regardant fixement. Il ne me quitta pas du regard quand sa mère se leva lentement après quelques secondes de perplexité et quitta la pièce sans dire un mot. La porte se referma et nous nous contemplâmes un moment.
#82 Le 20-10-2009 à 18h53
mimi01
Miss ton récit m'a fait quasiment pleurer!C'est trop beau mimi01
Pour ma part, je commence un nouveau livre , qui raconte comment je ne supporte pas que celui que je crois aimer (amour^^) ne fais quasi pas attention à moi! Maiiis bon...C'est la vie!!!
J'attends la suite du livre
#83 Le 20-10-2009 à 20h09
Trop beau ton texte MissLP2I
#84 Le 23-10-2009 à 19h17
Non en fait Miss, mon livre ne fonctione pas et j'aime pas ce mec finalement^^!
#85 Le 23-10-2009 à 20h03
Texte sarcastique ^^
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Une bonne maladie !!
La bonne blague !! Qui donc ose avoir peur de la maladie ?? Il faut vraiment être un ignorant pour ne pas accepter ce merveilleux cadeau. La maladie est bonne à tout de 7 à 77 ans comme dirait Michel Sardou.
Pour ma part j'irai plus loin. Elle est bonne de notre premier souffle jusqu'à notre dernière demeure.
Qui donc va se plaindre d'avoir bon appétit ?
Tout le monde le sait, c'est d'une grande notoriété ! Bien manger est une bonne maladie !!
L'occasion de manger nos fruits, légumes, du poisson et non du poison. De se retrouver autour de la table à partager cette délicieuse maladie.
A quand l'ordonnance où le médecin prescrira un bon steak avec des frites ou encore de la ratatouille à satiété ?
Ce jour là le médecin se trouvera à côté de la place du marché. Pour le remercier nous lui offrirons de nos mets et nos maux qu'il acceptera comme le meilleur remède qui puisse exister.
Faisons campagne pour reconnaître que bien manger est une bonne maladie. Le livre du Docteur Mentation de son prénom Ali est une perle dans ce domaine.
Manger est un besoin, nous avons donc besoin de la maladie ! Cela nous apporte l'énergie nécessaire alors moi je dis merci à cette bonne maladie d'être venue me rendre visite !!
Je parlais tout au début des 7-77 ans. C'est réducteur ! Mais c'est la le plus souvent que la fantastique maladie d'Amour vient nous toucher en plein cœur.
On court et soudain c'est l'arrêt brutal. La maladie est en nous … grandissante … envahissante. Tout semble plus beau, nous sommes plus légers. L'Amour est une maladie contagieuse qui va par paire. Douce maladie qui donne un sens à la vie … qui permet la vie. Sans la maladie d'Amour il ne pourrait y avoir d'avenir, avec elle tout devient possible. Des enfants voient le jour. Très vite on remarque qu'ils sont atteint du syndrome de la faim qui est, ne l'oublions pas, considéré comme une bonne maladie.
Je viens de vous parler de deux maladies très connues chez de nombreux individus vivant sur la planète bleue. J'espère vous parler prochainement du rire. Le professeur Raymond Devos nous en parle très bien dans de nombreux ouvrages. Diplômé de l'école des Jeux de mots, il n'a pas son pareil pour nous faire travailler nos zygomatiques et les abdominaux. Le rire est depuis le 1er janvier 2000 reconnu comme grande cause Nationale.
Acceptez ces cadeaux. La vie sans la maladie n'est pas digne de ce que nous méritons, espérons là, réclamons là.
Nous approchons doucement mais surement de la Saint Sylvestre. N'oubliez pas de souhaiter à tous vos proches une bonne maladie pour l'année 2010.
#86 Le 23-10-2009 à 20h58
bravo avous mimi04
#87 Le 24-10-2009 à 11h39
miss LP21 ton texte est incroyable tu as une manière d'écrire qui donne envie de pleurer ton texte est tout bonnement magnifique
j'ai ecrit un poeme que j'aimerai qu'on me dise si il est bien ou pas
J'aimerais aujourd'hui
Savoir qui l'a écrit
J'ai ma petite idée
Je crois savoir qui c'est
Je te l'ai demandé
Et toi tu l'a nié
Evidemment tu mens
Tel l'arracheur de dent
Et si ce n'est pas toi
Dis moi ce que tu crois
Peut etre est-ce le vent
Qui m'écrit gentiment
Ou bien est-ce la pluie
qui m'écrit sans ennuie
Mais si ce n'est pas toi
Dis moi :qu'est-ce que tu crois ?!
Dernière modification par joy35 (Le 24-10-2009 à 11h40)
#88 Le 24-10-2009 à 16h06
Les fées.
Fée des fleurs, gagne mon coeur
Fée des mers, détruis la guerre
Fée du soleil, remplis ce, monde de merveilles
Fée de l'amour, pense à moi touts les jours
Dansez, dansez pour toujours.
Fée de la terreur, éloigne les pleurs
Fée des vents, fait sourire les enfants
Fée de la gomme, détruit les hommes
Fée de la mort, efface les remords
Dansez, dansez dans les décors.
De Alicia.
#89 Le 26-10-2009 à 11h28
Aucun titre à mes œuvres car je ne sais pas comment les appeller ! :s
Voila ce que j'écris en cours de maths :p ( je sais c'est pas bien )
Petit fille ne crois plus en ton destin
car celui-ci n'existe pas
tu crois que le monde te sauvera
mais rien ne t'aidera
Tu es tellement perdue
Tellement perdue
Tu ne sais plus quoi faire
Petite fille un voile s'est posé sur tes yeux
tu n'y vois plus rien
et tu ne sais plus quoi faire
mais personne ne t'aidera car on ne te vois pas
Tu es tellement perdue
Tellement perdue
Tu ne sais plus où aller
Petite fille en quête d'identité
tu ne sais plus où aller
aucune main ne t'aide
donc tu reste allongée
sur ce sol si froid
Tu es tellement perdue
Tellement perdue
Et tu reste assise...
#90 Le 26-10-2009 à 14h15
Coucou a tous,
Les filles, vos textes sont tout simplement super beaux , vous êtes créatives et vous avez du talent, si vous avez d'autres poèmes à poster allez y je vous y encourage c'est super
Pour ma part, voila la suite de mon livre. J'espère que j'arriverai a aller j'usqu'au bout, car en ce moment je manque un peu d'imagination =/
bonne lecture
Mallory avait l'air inquiet. Il semblait chercher dans mon regard une lueur de terreur ou de peur qui pourrait émaner de mon expression, mais il ne semblait pas en trouver. Je compris tout de suite pourquoi ses recherches étaient vaines.
Je n'avais pas peur. Pas maintenant. Tant que je restais en contact physique avec lui, je me sentais étrangement... en sécurité. Si il ne m'avait pas prit la main, il aurait certainement trouvé ce qu'il s'évertuait à chercher, j'aurais tendu ma main vers lui, cherchant à établir le moindre contact entre nous deux ...
- Ca va aller ? me demanda-t-il avec inquiétude.
- Oui, dis-je, un léger sourire se dessinant sur mes lèvres.
Il se détendit, et m'enlaça tendrement de ses bras chauds et réconfortants. Je me blottis contre lui, oubliant déjà les derniers évènements de cet après midi, puis me retirai légèrement pour contempler ses traits.
Son visage était redevenu paisible, même si l'inquiétude se lisait encore dans ses yeux chocolat.
- Je vais bien, ne t'inquiète pas, insistai-je. Je voulais revoir ce visage d'il y a quelques minutes, ce visage rieur et heureux. Je voulais même qu'il se moque de moi comme il l'avait fait tout à l'heure. Je ne voulais plus revoir ce visage triste et grave, pas tant que je ne ressentais pas de souffrance.
Mais il n'arrivait pas à oublier. Il les haïssait. Je ne voulais pas qu'il les haïsse ainsi. Pas maintenant. Je voulais qu'il pense à autre chose, ne serait-ce que cinq minutes.
Il se détendit soudainement et s'approcha de moi avec une rapidité vertigineuse. Je m'écroulai sur le lit tandis qu'il m'enlaçait tendrement. Ses gestes étaient plus doux que n'importe quel geste que j'aie connu auparavant. Je me blottissais contre lui tandis qu'il jouait avec mes cheveux.
- Tu as des mèches rousses ? me demanda-t-il après avoir joué avec une dizaine de mèches.
- Ma mère était rousse quand elle était petite, expliquais-je, le regard perdu dans la contemplation de ses traits.
Ses traits se raidirent quand il m'entendit parler de ma mère comme si rien ne s'était passé. Il prit une autre mèche de cheveux et recommença son inspection. J'écartai les cheveux qui cachaient ses yeux et y passai ma main. Ils étaient doux et agréables à toucher. Tandis que je baladais mes doigts sur son cuir chevelu, je remarquai qu'il avait arrêté les siens. Il me contemplait maintenant avec une fascination visible dans ses traits. Je commencai à me demander ce qu'il pouvait bien y avoir de fascinant à regarder une personne comme moi, quand il se pencha à mon oreille et me chuchota :
- Je t'aime.
Je t'aime. Je t'aime. Je t'aime. Les mots résonnèrent en boucle dans ma tête. Il m'aimait. Il me donnait la seule chose que je ne pouvais pas imaginer avoir il y a quelques minutes de cela. Tout s'expliquait : Le numéro de portable, les contacts, l'inquiétude, la haine meurtrière, les cours de guitare, tout, en deux mots : Il m'aimait.
C'est tout.
De mon oreille, ses lèvres glissèrent sur ma joue puis s'arrêtèrent sur les miennes, et pendant de longues minutes nous restâmes là, à nous embrasser. Il me sembla que rien au monde ne pourrait jamais nous séparer.
Après un court quart d'heure, nous décidâmes de nous rendre à l'hopital, afin de pouvoir évaluer "l'oeuvre" de mes parents.
Mallory me prit par la main et nous descendîmes l'escalier. Après avoir vérifié le débranchement des téléphones, il m'emmena dehors, en prenant soin de ne pas me montrer à sa mère -qui se serait sûrement évanouie si elle avait eu droit à une réexplication du problème actuel.
Une fois sur la route, Mallory m'expliqua ses intentions :
- Ne dis surtout pas la raison exacte de ... et bien de ta blessure, me prévint-il. Invente n'importe quoi -tu as fait une tentative de suicide, un souvenir des vacances, ...- mais ne dis rien qui puisse les alerter, sinon dès demain tes parents seront où tu es.
- Et si ils m'y attendent, je fais quoi ? demandais-je, soudain inquiète.
C'était une question à laquelle je n'avais pas pensé. Que ferais-je, en effet, dans ce cas là ? M'enfuirais-je en courant, aurais-je le courage de les affronter en face ? Pourrais-je me retenir de hurler de terreur en les remarquant là, entrain de me fixer dans la foule, attendant que je sois seule pour m'agresser ?
- Je resterai avec toi, répondit Mallory avec la voix rageuse qu'il avait adopté tout à l'heure.
La haine.
- Tu veux les tuer, n'est-ce pas ? demandai-je, la voix grave.
Je le regardais, tendue, attendant sa réaction. L'endroit n'était peut-être pas le meilleur pour lui demander, mais je doutais que l'hopital soit vraiment mieux placé pour en parler.
Mallory se raidit, et ses mains se crispèrent sur le volant. Il inspira longuement, et se concentra sur la route bien plus que nécessaire.
- Que veux tu que j'ai envie de faire d'autre ?, demanda-t-il, durement. Que j'aurais laissé passer sans rien dire ? Que je les aurai laisser continuer ça ?
Le ton de sa voix était monté, et il était en colère. Bien sur, qu'il aurait réagi comme ça. Mais ses mains commencaient à trembler. Il fallait que je le calme, ou il risquait de perdre le contrôle de la voiture.
- Calme toi ..., le suppliais-je, paniquée.
- Qu'est-ce que tu penserais à ma place ?, aboya-t-il, hors de lui. Tu ne veux pas les tuer, toi ? Tu t'en fous, qu'ils t'aient gravé la main à l'aiguille ? C'est ça ?
- Ce sont mes parents ! criai-je, aussi furieuse que lui.
- Tu veux qu'ils recommencent ? Tu veux revivre ça ?
- ARRÊTE !!! , hurlai-je, TAIS-TOI ! TU NE L'AS PAS VECU, TU N'AS PAS LE DROIT DE DIRE CA !!! PAS LE DROIT !!!
Je déployai tous mes efforts pour me calmer, mais ce qu'il m'avait dit m'avait profondément blessée. Comment pouvait-t-il oser me dire ça ? Il n'avait jamais vécu ça, autant de souffrance et de peine. Il ne pouvait pas me traiter de cette façon. Il n'avait pas le droit !
Mes paroles l'avaient pétrifié. Il pilla en plein milieu de la rue, remercié par les klaxons des conducteurs derrière lui qui lui balançaient des injures par les fenêtres de leur véhicule. Il se gara sur le bord de la route et son regard s'écroula sur le sol. Il prit son visage entre ses mains et ne bougea plus.
merci encore pour votre soutien et vos MP
#91 Le 27-10-2009 à 15h25
un matin,un refrain
entend tu la bas au loin cette
chanson et ce refrain qui chante
dusoir au matin cette douce mélodie
chute je me suis endormie...
je n'ai que 9 ans 1/2 mais j'écrit souvent des poéme.
petite fille a l'éxtérieur mais grand coéur a l'intérieur
je suis une tite fille a l'éxtérieure mais enfouie au fond de moi un grand coeur
méme si défois j'ai peur je reste quand méme une fleur petite fille a l'éxtérieure mais grand coeur a l'intérieure.
je sais mais poésie qont un peu nulle mais je vous idt: j'ai 9 ans 1/2
#92 Le 28-10-2009 à 08h00
Miss LP2I, coupé ton texte en cet endroit si important me donne encore plus envie de lire la suite!
Voici un petit acrostiche:
Gris, noir, rouge, pourpre: voici les couleurs de de mon look...
Ooh! Les passants sur les trottoirs me regardent ...
Tout les jours, plusieurs personnes disent que je suis bizarre...
Hé! Mais on m'insulte jours après jours!
In my head, i am so lonely...(Dans ma tête, je suis si seule)
Quelque soit la remarque, je ne changerai jamais ...
Un jour, ma mère a voulu me tuer, car mon style ne lui plaisait,
Elle a échoué, j'ai voulu crier, elle m'a égorgée.
Quelle est ce style?
PS : Je ne suis pas gothique!
Dernière modification par Nakikatana (Le 28-10-2009 à 08h01)
#93 Le 28-10-2009 à 17h40
Coucou, vos textes sont tous simplement naturels ♥
Pour l'instant, je n'est point d'idées. ♥
Je reviendrais plus tard ! ♥
#94 Le 29-10-2009 à 12h49
c'est juste pour vous dire que tous vos poèmes sont magnifiquement bien écrit.
#95 Le 29-10-2009 à 16h36
J'écris une histoire, mais ce n'est QUE le début !
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Je fais aussi une fanfiction sur Harry Potter, qui fait suite au septième.
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Voilà, donnez-moi des avis
Dernière modification par Cazey1999 (Le 29-10-2009 à 16h37)
#96 Le 29-10-2009 à 17h41
poème
je t'aime petite fleur ton parfum m'envire , et me réchauffe le coeur ton absence perdure en moi a
l'intérieur un jour tu sera reine ,d'ici ou d'ailleurs .
voila mon petit poéme de quoi vous en pensez ?
#97 Le 29-10-2009 à 17h49
reglysse a écrit :
poème
je t'aime petite fleur ton parfum m'envire , et me réchauffe le coeur ton absence perdure en moi a
l'intérieur un jour tu sera reine ,d'ici ou d'ailleurs .
voila mon petit poéme de quoi vous en pensez ?
Je ne commente pas ceux qui ne commentent pas
#98 Le 29-10-2009 à 18h00
reglysse a écrit :
moi j aime bien le tiens et toi ?
Je ne suis pas sûr que tu l'es lu mais je vais quand même te faire le plaisir de te donner mon avis ! Il est jolie mais il y a des mots que je ne comprend pas vraiment ...
je t'aime petite fleur ton parfum m'envire = Tu ne voulais pas dire m'enivre ? , et me réchauffe le coeur ton absence perdure = ? en moi a
l'intérieur un jour tu sera reine ,d'ici ou d'ailleurs .
Tu devrais aussi mettre la ponctuation, et bien comme il faut
#99 Le 29-10-2009 à 18h05
reglysse a écrit :
Cazey1999 :
j ai lu ton histoire et je l aime bien ..
D'accord d'accord je te crois ! J'espère que mes commentaires vont t'aider
#100 Le 29-10-2009 à 18h15
Non je t'en veut pas
On tourne au HS... Si on veut parler de tout et de rien c'est par Mp tu le sais normalement !
Et pour mon âge c'est écrit sur ma fiche ...
D'autres avis sur mes histoires ?
Dernière modification par Cazey1999 (Le 29-10-2009 à 18h39)